Ce vendredi 24 juin, Bunzl Holdings France a eu le plaisir de rendre visite au navire Plastic Odyssey à Saint-Nazaire. En pleine préparation d’un départ imminent pour Marseille, nous remercions encore l’équipage pour sa disponibilité.
D’abord et avant tout, la rencontre d’un équipage
Le plaisir de cette première visite du navire est surtout une fierté. La fierté d’accompagner un projet incroyablement audacieux qui avait toutes les chances de ne pas voir le jour. C’était sans compter la volonté d’une poignée de jeunes visionnaires, qui ont su marier leur savoir-faire à l’idéal d’une planète plus propre.
Olivier, l’un des deux capitaines du navire, qui nous a accordé son temps précieux ce vendredi, est de ceux-là. Officier de marine marchande, il a choisi, à 35 ans, de quitter un poste confortable dans une compagnie de croisière pour rejoindre Plastic Odyssey.
Son rêve serait de prolonger l’aventure bien au-delà des 3 années officielles. Pourquoi pas 2 années supplémentaires, comme le permettraient les autorisations quinquennales.
Durant ces derniers jours à Saint-Nazaire, l’ancien navire océanographe est amarré quai des Frégates, à deux pas de la base sous-marine.
Dans son passé, le bateau a vu passer à son bord des équipages allemands et biélorusses. Traduire l’ensemble de la signalétique à la passerelle ou à la machine ne fut pas une mince affaire !
Parmi les aménagements principaux apportés au bâtiment, l’équipe a choisi de rajouter un pont à l’arrière. Cette surélévation permet de bénéficier d’une surface d’accueil supplémentaire et de protéger l’atelier de recyclage, situé juste dessous.
Plastic Odyssey s’est engagé à battre pavillon français. Après des essais en mer concluants, le navire reçoit ces prochains jours une inspection de la Direction des affaires maritimes afin d’obtenir la certification requise.
A l’issue de cette dernière étape, le bateau appareillera pour Marseille, pour un voyage d’une dizaine de jours. Olivier, notre capitaine, n’attend plus que ça : théoriquement en congés à cette date, il n’imagine pas ne pas accompagner le reste de l’équipe pour cette traversée!