Lors de notre dernier bulletin en janvier dernier, nous avions laissé le navire Plastic Odyssey à Saint-Nazaire, alors qu’il venait d’achever sa première traversée depuis Dunkerque. L’objectif de ce nouveau séjour en cale sèche : remplacer un ballast défectueux. Quatre mois plus tard, les travaux ont bien avancé et le bateau attend désormais les essais qui valideront son aptitude à la haute mer.
Des essais en mer prévus début juin
Les nouvelles du chantier sont bonnes ! Pour l’instant, le calendrier est tenu et toutes les réparations devraient être terminées d’ici la fin du mois de mai. Cela va donc permettre d’ouvrir une nouvelle séquence, celle des commissions de sécurité, qui s’annoncent sans difficulté, et des essais en mer, les 2 et 3 juin prochains. Ces essais sont nécessaires à l’obtention des permis de navigation qui autoriseront le navire à prendre la haute mer.
Plastic Odyssey, son capitaine et ses matelots
Conséquence de l’accélération du calendrier, le navire complète son équipage pour être prêt au moment du grand départ : mécaniciens, lieutenants de pont, cuisinier… L’équipage a également accueilli sa nouvelle capitaine, Magaly, dont la première mission sera de rejoindre Marseille, au début de l’été. En parallèle de ces derniers recrutements, les procédures du bord sont en cours de finalisation.
Le programme de l’été
L’été sera consacré à la célébration officielle du lancement de l’expédition. Les événements principaux auront lieu à Marseille, port d’attache de Plastic Odyssey.
Une conférence de lancement est à l’étude, rassemblant les acteurs de l’opération et de grands témoins incarnant la défense des océans. Pour le grand public, des actions de sensibilisation seront déployées, s’appuyant sur le « Village Plastic Odyssey », dont le concept a été testé avec succès l’an dernier. Enfin, des visites du navire seront organisées pour les médias et l’ensemble du public.
A l’issue de ce lancement, le navire entamera son tour du monde par une « Mission Méditerranée », qui l’amènera à la rencontre de communautés au Liban, en Egypte et en Tunisie. Une manière de rappeler qu’il est encore temps de voir ce beau bateau, sur les bords de la Loire ou de la Méditerranée, avant qu’il ne s’éloigne durablement de nos côtes !
